L’oeuvre de Nostradamus comprend dix Centuries de 100 quatrains ( excepté la 7ième, qui en a seulement 42 ). Les sept premières Centuries sont en relation avec les sept planètes du « Schéma ouvert » — et les Centuries 8 – 9 et 10 sont reliées aux trois opérations de « fermeture » du Schéma.
Lors de la « FERMETURE DU SCHÉMA » on enlève d’abord la planète Vénus — on fait ensuite disparaître le couple Mercure, Soleil, et finalement, le couple Lune, Mars.
Après la disparition — en un mouvement ascendant — des planètes [ lune, mercure, vénus, soleil, mars ] on parvient finalement, avec Jupiter et Saturne à l’intérieur du Temple de la divinité. ( Voir l’illustration des « Équations de Boëhme », à la fin de cette étude. )
REMARQUE : Le décodage de l’ouvre de Nostradamus est si complexe que je ne peux expliquer en détail les opérations qui m’ont conduit aux révélations que je viens de faire à propos des relations entre les trois dernières Centuries et la fermeture du Schéma. Le quatrain 14 de la Centurie III constitue une bonne introduction à la description des difficultés que j’ai rencontrées lors du décodage de Nostradamus.
Par le rameau du vaillant personnage
De France infime : par le père infelice
Honneur, richesses travail en son vieil âge
Pour avoir cru le conseil d’homme nice .
Ce quatrain sous-entend que l’interprétation des quatrains demande beaucoup de vaillance ; ce que confirme la suite des opérations que j’ai du faire après avoir trouvé l’emplacement des quatrains sur les trente-six secteurs du Schéma celtique. Est venu ensuite la construction d’une grille qu’il a fallue transformer et épurer progressivement avec les carrés magiques de la Lune ( 9×9 ), du Mercure ( 8×8 ), du Soleil ( 6×6 ), de Mars ( 5×5 ), de Jupiter ( 4×4 ) pour finalement obtenir … après plus de vingt-quatre années d’étude ( 1989 à 2014 ) des Centuries, des Sixains, des Présages, des Oracles d’Orapollon … le carré parfait de Saturne ( 3×3 ) ; la Pierre Philosophale !
LES ÉQUATIONS DE BOËHME ET L’ALCHIMIE :
Dans son livre CLEF OU EXPLICATION, le Théosophe allemand Jacob Boëhme ( 1575 – 1624 ) donne les « équations » des trois formes de la Matière du Grand Oeuvre Alchimique ; le Sel, le Soufre, et le Mercure ; équations qui sont susceptibles d’intéresser ceux qui désireraient étudier les écrits de Boëhme et l’Alchimie au moyen de la symbolique du Schéma.